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En préambule, je précise que je n'ai été avisée que le samedi soir que le sort m'avait désignée pour établir le compte rendu du WE; alors avec rien dans les poches et pas grand-chose dans la tête, je tiens par avance à m'excuser pour les erreurs ou omissions d'autant que je n'ai moi même que partiellement réalisé les circuits (caniche oblige).
Mais fortuitement, Jean Pierre avec son grand coeur s'est proposé de m'apporter son concours éclairé en rédigeant les textes concernant la randonnée pédestre du samedi après midi et le circuit vélo "des costauds" du dimanche. Merci Jean-Pierre.
Fin du préambule.
Pour la cuvée 2007 de la pédicyclette programmée le WE des 24 et 25 février, Claude Sauvage (pour ne pas le confondre avec les autres Claude), nous a fixé rendez-vous à l'hôtel Campanile de VOISINS le BRETONNEUX, implanté dans l'un des nombreux quartiers neufs du complexe de la ville de SAINT QUENTIN en YVELINES.
17 Abeilles se retrouvent à l'heure dite, les indications précises données par Claude nous ayant permis de nous retrouver sans difficultés dans le dédale des rocades qui jalonnent la ville nouvelle.
Compte tenu des 2 dissidents, Roland et Marcel partis dès samedi matin en vélos, de l'arrivée samedi soir, forcément en vélo, de notre participant au Paris-Pékin et dimanche matin de Mimi, nous serons finalement 21 dont 3 actifs : Annick, Mimi et Jean Pierre. Merci à eux de nous avoir apporté un petit air de jeunesse (relative quand même).
Malgré une météo particulièrement défavorable prévue pour le WE, non seulement il ne pleut pas mais le ciel est bleu.
Les vélos et bagages sont entreposés bien à l'abri dans une salle annexe de l'hôtel et Claude nous offre un sympathique café de bienvenue avant le départ en voiture pour le parking des Granges de Port Royal, point 0 du circuit pédestre de la journée dont l'itinéraire avait été proposé par Jean Paul lors de la marche gastronomique de décembre dernier.
Sous la conduite de Dany, notre guide par délégation, nous démarrons par le chemin de Racine qui, comme son nom l'indique, était emprunté par ce fameux poète alors qu'il séjournait à Chevreuse et allait rendre visite à des amis à l'Abbaye de Port - Royal. Comme la route était longue et qu'il ne marchait pas vite avec ses hauts de chausses à talons dans les chemins creux, Racine ébauchait des poèmes qui parlaient de feuillues, de biches, d'oiseaux, de moutons, bref de nature et de campagne si on en juge par les plaques numérotées portant chacune deux vers pourave, qui jalonnent l'itinéraire. Ouf ! Nous l'avons échappé belle; Claude n'a pas fait d'interro le soir car personne n'a cru bon de prendre des notes sur ces citations qui ne laissent pas un souvenir impérissable.
Arrivés sans pluie à Chevreuse nous rejoignons le resto par la jolie promenade des petits ponts le long du canal de l'Yvette, après la montée au Château de la Madeleine qui donne à certains l'envie d'en découdre avec le vélo et un détour à l'église Saint Martin construite en meulière dorée.
Jean Pierre qui sans doute n'ayant pas écouté la météo a apporté son appareil, mitraillera toute la journée les paysages, les petits canards, les petites abeilles et ainsi le compte rendu sur le web pourra être agrémenté de quelques photos.
Nous retrouvons nos deux cyclos ainsi que Colette pour le déjeuner au Rendez-vous des chasseurs, petit bistrot sympa et sans prétention.
Après le repas, alors que certains repartent en vélo et d'autres (dont je fais partie) vont en voiture visiter le château de Breteuil et ses fameux chats bottés, les marcheurs munis de leurs seules jambes continuent leur circuit.
Voici le ressenti de Jean-Pierre sur cet après midi de marche :
L'après-midi, sortant de table, pas question de retourner au château visité le matin. Alors, après un diverticule prévu pour nous faire admirer les canards qui barbotent dans l'Yvette, on monte droit dans la pente en pleine digestion, en direction des Hauts de Chevreuse et d'un groupe de maisons que Dany et d'autres avaient reconnu lors d'une "vélofourchette" qu'ils avaient faite à pied. La distance est plus longue que le matin, alors pas question de traîner si on veut arriver à l'hôtel avant la nuit.
Après cette montée montagnarde, le parcours reste résolument plat ce qui permet d'accélérer la cadence, sauf bien sûr la descente vers Milon la Chapelle par les gorges escarpées du Rhodon, descente suivie de la remontée de l'autre coté. Les Abeilles en ont plein les bottes, mais c'est trop tard pour avoir un remords : on est arrivés sur le plateau de Romainville qu'on ne quittera plus jusqu'aux Granges de Port Royal.
Un long parcours, remarquablement tracé sur les cartes amoureusement préparées par Dany et remis aux cartophiles qui ne les ont pas regardées de toute la marche. On faisait confiance au guide, et le guide ne s'est pas trompé (il faut dire que personne n'a surveillé). Personne ne s'est perdu. C'est promis: la prochaine fois, on le refait en courant, "sans les mains".
Fin de citation.
A 20h, tout le monde se retrouve au restaurant de l'hôtel autour du très copieux buffet des entrées et des desserts auquel feront honneur plusieurs d'entre nous.
Cette journée s'est très bien passée et nous avons été très chanceux car nous avons réussi à passer entre les gouttes.
Dimanche matin 8h, il fait encore beau mais le vent est froid. Le buffet du petit déjeuner est à la hauteur du dîner de la veille, et nous pouvons en profiter puisque Claude nous a concocté pour cette matinée un itinéraire vallonné dans le parc régional de la vallée de Chevreuse.
Au programme 2 circuits : le nominal standard de 28 km, avec une possibilité d'extension à 45 km pour les plus aguerris dits "les costauds". Quant aux 5 féminines sans vélo, elles opteront pour une visite de Rambouillet.
La majeure partie des cyclos peu entraînée en ce début de saison choisira le nominal standard. Un vent violent et hélas défavorable les accompagnera toute la matinée. Le circuit permet de redécouvrir des sites et petits villages qui ont su conserver leur caractère rural malgré la proximité de l'agglomération parisienne.
Ils arriveront au restaurant la ferme des Tourelles qui comme son nom l'indique, occupe l'un des bâtiments d'une ancienne ferme, avant une forte averse qui durera une bonne partie du repas.
Quant au circuit "des costauds" voilà ce qu'en dit Jean-Pierre :
Il fallait partir entre 9h00 et 9h30 selon l'organisateur. Alors quatre vélos et cinq paires de jambes sont prêts à partir à 9h00: Michel, Claude (Morel, pas Sauvage), Jean-Pierre et le tandem présidentiel au complet. On décrète que c'est-là le groupe des "costauds". Henri dit : "On y va, ils nous rattraperont". Alors on y va. Ils ne nous rattraperont pas...
Dampierre, pas d'arrêt-pâtisserie. Peu après, on quitte l'autre parcours et prend la roue d'un groupe de coureurs avec voiture suiveuse. Pas pour longtemps : dans la côte, on s'est fait larguer par les coureurs. En haut de la côte, on croise Patrice Micolon dans un entraînement secret. Il faut dire qu'on est dans son fief. Il nous révèle qu'à la Velocio Abeille, il passera la nuit à Verdun et y attendra son fils, qui viendra le chercher le lendemain en avion de tourisme. 220 chevaux pour aller chercher un cyclo et son vélo, c'est beaucoup de pattes et d'oreilles pour bien peu de roues !!!
On repart vite car il ne faut pas manquer l'heure du repas. Aux Essarts on revient sur nos pas en direction de St Benoît. Au lieu de est-nord-est, on roule maintenant ouest-sud-ouest. Rien n'y fait : on a toujours le vent dans le nez.
On croise la route de Rambouillet et on rejoint la superbe route forestière vers la Celle les Bordes. Que de souvenirs sur ces routes! Michel nous raconte ses entraînements secrets avec Jocelyne. On ne le dira pas à maman-Voyeux.
À Bullion, on rallonge par Moutiers et on rejoint le nominal par une petite route qui arrive de la droite. Là, surprise, on rencontre Bernadette seule au bord de la route. Mais que faisait-elle donc ici ? Cent mètres plus loin sur le parcours nominal, on trouve Claude (Sauvage, cette fois) et les attardés. Regroupement général à Rochefort en Yvelines. Il ne nous reste plus qu'à aller manger tous ensemble à la Ferme des Tourelles à St Cyr sur Dourdan.
Fin de citation.
Après déjeuner, nous repartons avec une éclaircie; les bosses et les descentes se succèdent. Le vent qui a faibli est globalement favorable. Je perds malencontreusement mon foulard dans une côte. Merci Roland d'avoir mis pied à terre pour le ramasser.
Nous regagnons majoritairement Voisins le Bretonneux en direct par Limours, St Rémy et St Lambert (30 km environ), alors que les inconditionnels reviennent par le grand parcours.
Michel a du leur fausser compagnie la mort dans l'âme pour retourner au resto où il pensait avoir oublié ses gants.
Voilà le résumé de Jean-Pierre sur cet après midi :
Après le repas, Claude Morel nous laisse tomber sur de vagues références à un retour en vélo à Rueil depuis l'hôtel. Quant à Mimi, après avoir conciliabulé avec son complice Marcel, il retourne au resto chercher ses gants (qu'il ne trouve pas). Alors il rentre tout droit avec Robert et Jacqueline. Du coup on se retrouve à trois paires de jambes pour quatre roues : le tandem présidentiel au complet et Jean-Pierre qui veut faire des kilomètres en vue du prochain 200. Ça force à rouler vite, sauf dans les côtes où Chantal se retrouve trop souvent seule à appuyer sur les pédales. Alors ça roule un peu moins vite...
Dans la côte avant les Bordes, on retrouve Bébert et Jacqueline, qui témoignent à charge contre Mimi (qui a pris une autre route et ne peut pas se défendre). Quelques photos et on repart. Le tandem est déchaîné dans les tronçons de plat vent dans le dos : 40 à l'heure.
Après Chevreuse, le parcours est optimisé pour minimiser les côtes : même pas les 17 tournants, même pas la côte de Chevreuse vers l'auberge Hongroise, au lieu de ça on prend la route, chargée de souvenirs, qui va à St Lambert par Milon la Chapelle, puis retour au parking. 98 km. Il en manquera deux pour faire 100. On en connaît qui repartiraient sur le vélo pour boucler leur 100...
Ils remercient donc l'organisateur pour les parcours nominaux pour costaud.
PS : À l'arrivée, on apprend que Marcel avait emporté les gants de Mimi... (à qui profite le crime ?)
Fin de citation.
Je me joins à Jean Pierre pour remercier Claude de nous avoir organiser ce week-end :
D'ailleurs c'est sous une pluie battante mais bien calfeutrés dans nos voitures que nous regagnerons nos gîtes respectifs.
Anne-Marie et Jean-Pierre
"Le Cyclotourisme, un art de vivre" |