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Seize personne sont au rendez-vous du vendredi soir : la proximité de la région parisienne et le grand nombre de retraités ( je préfère dire retraités que non actifs car actifs ils le sont) expliquent le succès de ce rendez-vous de la veille. Jocelyne, qui n'était pas prévue, est là aussi, bousculant notre projet de préparation de cadeaux pour son anniversaire.
Après avoir fait connaissance avec notre hôtelier, nous en reparlerons, nous prenons possession de nos chambres. Pour les vélos, une petite cour leur sert d'écurie, petite cour dont l'accès est facile car elle donne dans une ruelle, mais l'hôtelier a décidé que ce soir-là nous ne passerons par là mais par l'hôtel. Il nous faut donc porter les vélos pour descendre quelques marches, traverser la réception un peu étroite et reporter les vélos pour monter un petit escalier qui accède à la cour : des doutes s'installent sur la santé mentale de l'hôte de ces lieux.
Colette a prévu, en l'honneur de sa fête, un apéritif, dans la chambre des organisateurs. Des canapés tartinés des délicieuses mousses de la Belle Iloise accompagnés d'un très bon kir commence notre soirée.
Le dîner est pris "Au Bistrot Adeline", où le décor nous séduit autant que la restauratrice et nous pouvons admirer une jolie collection de saucières anciennes. Le repas est excellent, l'ambiance guillerette : le week-end s'annonce bien...
7h30 est l'heure du rendez-vous "petit-déjeuner". Nous faisons la connaissance de l'hôtelière qui, avec son mari nous sert la collation. Le drame surgit lorsque Ibis apparaît ; drame non dû au fait que le nom de notre ami à quatre pattes a été interprété comme une provocation de la concurrence hôtelière, mais, parce que l'établissement est interdit aux chiens et la présence de ce compagnon n'avait pas été signalée lors de la réservation. Notre hôtelier nous fait savoir qu'il est le patron des lieux et à ce titre le seul à commander. Marie-Louise propose que l'on tue le chien, mais cette solution n'est retenue par personne.
Pendant ce temps, sept abeilles, qui ont dû se lever de bonne heure, arrivent et c'est un groupe de 23 personnes qui part d'un bon pas pour une jolie randonnée pédestre. Le temps n'est pas beau et la pleige tombe (pleige : contraction toute personnelle des noms pluie et neige).
Un petit sentier nous achemine tranquillement vers le lieu du pique-nique, Nogent le Roi où Marie-louise avait eu la bonne idée de faire mettre à notre disposition la "salle du 14 juillet" équipée de tables et de chaises.
Nul pétard ce midi, mais apéritif, vin, café et Armagnac offert par les organisateurs : la grande classe. Je me suis laissée dire que notre président avait beaucoup apprécié l'Armagnac...
Après le déjeuner, visite de la ville avec ses très belles maisons à pans de bois et son église dont l'éclectisme de styles témoigne de l'étalement de sa construction sur plusieurs siècles.
A la sortie de celle-ci, j'annonce à la cantonade qu'il nous faut trouver les frères Piot réfugiés dans un café. Une jolie jeune femme, passant par là, m'indique du doigt où ils se trouvent : nos deux vedettes ne sont pas encore passées inaperçues.
Nous quittons la ville en passant sur le Roulebois qui coule aux pieds des façades arrières des maisons anciennes, avec leur lavoir privatif, le tout dans un pittoresque désordre de pignons. Le Roulebois doit son nom au fait que ce cours d'eau servait au transport et au traitement du chêne par flottage.
Le temps est un peu plus clément pour notre retour à Maintenon et comme le dit le maître d'Ibis, nous espérons qu'il sera moins pire que l'année dernière pour notre reprise de vélo.
Dans la soirée, arrivent Gaby et Didier et nous rejoignent Marcel et Rolland qui, au cours de cette journée, ont préféré faire du vélo et "pique-niquer" au restaurant.
A propos de restaurant, notre dîner dans un restaurant face au château, où la patronne nous accueille avec un grand sourire (il semblerait que seul notre hôtelier ne soit pas aimable à Maintenon). Jocelyne arrose ses soixante ans et à ce titre, au moment de souffler les bougies et de boire le champagne, reçoit en cadeaux, un livre sur les plus beaux villages de France et une série de petits carrés tricotés en laine, ficelle, soie, et coton par Colette et Marie-Louise, lui garantissant un petit ventre bien au chaud pour ses randonnées futures.
Le chiffre 3 est à l'honneur, ce matin :
Le ciel bleu et un beau soleil (quelques lunettes sont de sortie) nous accompagnent tout au long de la matinée. Parcours de début de saison très agréable. Certains font un détour par un petit village où furent tournées, dans une de ses ruelles, plusieurs scènes de "La guerre des boutons" et où habite l'ancienne voisine de Marcel et Jocelyne, qui n'est pas chez elle mais avec nos petites Abeilles motorisées qui butinent dans la région
Retour à l'hôtel, en fin de matinée, pour se changer et charger les voitures. Notre hôtelier est présent et d'une amabilité surprenante : je crois qu'il est surtout content de nous voire partir.
Nous retrouvons "Le Bistrot d'Adeline" pour le déjeuner, où la patronne aidée de sa fille assure le service, sous le regard désabusé d'Austin le labrador maison. Pour la petite histoire, le patron-cuisinier n'est pas là, mais à Gaillardon où il participe à une course de motos. Mais Il a pris soin, le matin avant de parti, de tout cuisiner, car il s'était engagé auprès de nos organisateurs à assurer le repas sans savoir, à l'époque de la réservation, qu'il serait absent ce jour-là, c'est magnifique de professionnalisme.
Le week-end se termine par la visite du château avec une guide des plus intéressantes.
En conclusion :
Votre dévouée narratrice, Annick.
"Le Cyclotourisme, un art de vivre" |