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Participants : Laurence et Marc ARAGUIER, Claudine et Christian AUZET, Marie-Louise et Georges BOURGEOIS, Sylvie et Jean-Charles COTHENET, Chantal et Henri COURMONT, Liliane SIMARD et Marcel DANIEL, Claudette et Pierrot EVE, Jean-Louis JAMILLOUX, Maurice LAIR, Catherine et René LAOUE, Monique LELOC'H, Claude MOREL, Alain MUGUET, Bernadette GAYET et Jean PELCHAT, Jean-Claude PENEL, Denise et Jean-Maurice PERRIERE, Annick et Dany PIOT, Rayjane et Guy PIOT, Françoise RENAUDIN et Pascal BRUN, Bernard SEGUIER, Jean-Pierre SMITH, Roland VERY.
Pour beaucoup d'entre nous, tout commence par un voyage en auto d'environ 680 km mais d'autres comme Jojo, Chantal et Henri arrivent à vélo de Paris !
Sans doute un peu fatigués, Roland, Maurice et moi n'avons pas vu la pancarte de l'hôtel et avons continué jusqu'à Barbaste pour demander notre chemin. Nous n'avons pas regretté notre inattention car l'homme qui nous a renseigné avait un accent à la fois rocailleux et chantant indiquant que nous étions arrivés au pays des mousquetaires.
Le "Relais du Moulin Neuf" est situé dans un vaste parc boisé de 8 hectares. Il ressemble à un village de vacances. Catherine et René nous accueillent chaleureusement et nous indiquent l'emplacement de nos chambres. L'installation est d'autant plus rapide que toutes les chambres regroupées en petits villages sont de plain pied. Nos vélos sont à l'abri dans un couloir proche des chambres. Tout est extrêmement pratique.
Les organisateurs nous invitent à un pot de bienvenue très agréable composé de rafraîchissements et de produits locaux: cerises et pruneaux. C'est l'occasion de bavarder et de faire la connaissance des récentes Abeilles : Laurence et Marc, Sylvie et Jean-Charles, Monique, Alain et pour moi Bernard.
Nous traversons la rue pour rencontrer la direction de l'hôtel. Le responsable de l'animation nous présente les lieux avec humour. Le domaine a une étendue de 8 hectares. Il est situé en lisière de la forêt landaise et peuplé de lapins. On y aurait exploité l'uranium, paraît-il, mais tout cela est bien fini... Il resterait, cependant ça et là, quelques fûts oubliés de produits radioactifs... Est-ce pour cela qu'un certain amateur de champignons aura quelques soucis digestifs dans les jours suivants ?
Au dîner, nous avons du gigot arrosé d'un Madiran. En soirée, nous avons la chance d'assister à une pièce de théâtre au titre accrocheur: "La guerre des sexes". On n'a pas regretté ! Les situations étaient amusantes et le jeu des trois comédiens, à la fois acteurs, chanteurs et musiciens particulièrement talentueux.
Avant de dormir, il est agréable de jeter un coup d'œil au dossier remis par les G.O. Il contient tous les parcours, des textes sur les lieux visités et des photos.
Après un excellent petit déjeuner en libre service dans la salle du restaurant, les cyclos se rassemblent à la sortie du parc. Vers 8h45, c'est le départ. Le ciel est gris et le restera toute la journée mais la température est douce et il ne pleut pas. C'est Guy qui emmène le peloton dans la bonne direction.
Après la traversée de Barbaste et de Lavardac, nous empruntons de petites routes. Je craignais des parcours trop plats et monotones. Cette première journée va me rassurer ! La région est très vallonnée. Les villages sont perchés sur les hauteurs. Bref, les parcours sont sélectifs. On aura besoin de toutes les ressources de nos dérailleurs et nos jambes ne vont pas chômer !
A Fieux, nous profitons d'une pause pour jouir du vaste panorama sur la campagne environnante, puis nous traversons Francescas où plusieurs Abeilles ont fait une approche en voiture. Le village de La Romieu se signale au loin par la massive tour octogonale de sa collégiale. A travers une ouverture, nous admirons le cloître gothique qui offre un ensemble d'une belle pureté, puis nous débouchons sur une jolie place à arcades dédiée aux chats ! A La Romieu, les matous sont vénérés depuis qu'ils ont sauvés, en payant de leurs personnes, les habitants de la famine lors du terrible hiver de 1342. La légende dit qu'une jeune fille, Angéline, en avait caché quelques uns. L'année suivante, ils sauvèrent une deuxième fois les habitants en croquant les rats qui décimaient les récoltes.
Effrayés par une côte, nous contournons Marsolan qui était pourtant au nominal et bientôt nous apercevons Lectoure au sommet d'une colline. Dans la montée, nous rattrapons les Abeilles qui se sont approchées en voiture. Nous traversons à pied la grande rue où se tient le marché. Lectoure aurait mérité une visite plus approfondie. Nous avons seulement le temps d'observer la belle unité architecturale due à la pierre de couleur claire et de jeter un coup d'œil à la cathédrale du 13ème siècle. Nous nous retrouvons sur la promenade ombragée du Bastion.
C'est le lieu idéal choisi pour ce premier pique-nique. Seul Marcel manque à l'appel. Il aurait suivi un cyclo habillé aux couleurs de l'Abeille en direction de Condom. Marie-Louise et Liliane vont le récupérer en voiture... Pendant ce temps, nous nous régalons. Le pique-nique préparé par l'hôtel est parfait : qualité et quantité sont réunies (barquette de pâtes, blancs de poulet, etc...).
Après le repas, c'est le pointage du BCN du Gers... puis on se lance dans la descente. Il faut suivre une voie ferrée pendant plusieurs kilomètres. Le groupe de tête, dont je fais partie, n'a pas vu l'embranchement à gauche qu'il fallait prendre. Nous nous engageons dans une montée de plus en plus prononcée. Ce n'est qu'au sommet que nous nous apercevrons de notre étourderie. Il n'est pas difficile de rejoindre le nominal. Lorsque nous y parvenons, d'autres Abeilles sont déjà passées.
L'après-midi est attristé par l'accident survenu à Jean-Charles. Par les téléphones portables, nous apprenons qu'il vient d'être renversé. Une camionnette l'a heurté avec son rétroviseur. Les pompiers et la police sont sur place. Nous ignorons la gravité de ses blessures. Transporté à l'hôpital de Condom, il s'en sortira avec des points de suture au coude, un hématome au bras et autres bleus et écorchures . Il a eu droit à un contrôle d'alcoolémie, le conducteur aussi probablement.
Nous arrivons à Nérac (BPF du 47) pour la visite du château de Henri de Navarre, le futur Henri IV. Il ne reste du château qu'une seule aile mais elle est fort belle avec ses arcades en anse de panier et ses colonnes torsadées. Les commentaires de la jeune et non moins belle et agréable guide nous entraîne dans la grande et les petites histoires de ce lieu. L'ascension de la famille d'Albret conduira l'un de ses membres au trône de France. Les décès successifs des prétendants au trône sera déterminant. On apprend d'où vient l'expression "conter fleurette" (Fleurette était la fille du jardinier du château. Amoureuse du Vert-Galant, elle se serait noyée de chagrin dans la Baïse !).
La fin du parcours est sans difficulté. Le compteur indique 110 km. Ce n'est pas mal pour cette première journée !
Le soir, nous acclamons l'entrée de Jean-Charles. Nous sommes un peu rassuré car il ne semble pas trop marqué. Arrivé en même temps, Maurice reçoit une part des applaudissements car il a fait l'intégralité du parcours !
Au dîner, on a un copieux cassoulet et sans supplément on peut avoir du rab ! On demande des nouvelles de l'apéritif promis par les organisateurs. Il est reporté en raison des circonstances...
Tout le monde reprend le vélo à l'exception de Jean-Charles blessé hier et de sa femme Sylvie. Monique, qui s'est beaucoup dépensée hier, s'accorde une journée de repos...
Le temps est identique à celui d'hier : ciel couvert et douceur, sans pluie.
La ruche bien regroupée retourne à Nérac à allure raisonnable. On fait un arrêt pour photographier la belle vue d'ensemble sur la ville : la Baïse, le Pont Vieux en forme de dos d'âne, les maisons à colombages du Petit Nérac, l'église et le château.
René nous guide vers la chocolaterie "La Cigale". C'est une chocolaterie artisanale qui compte 3 employés en fabrication et 2 à la vente. La projection d'un film sur la fabrication est suivie de la dégustation. La production est extrêmement variée. La spécialité est le prunonoix (coquille de nougatine, crème de prune à l'armagnac et noix).
Nous reprenons la route en direction de Moncrabeau. En chemin, on passe près d'une chasse au renard. Moncrabeau revendique le titre de capitale internationale des Menteurs depuis le 18ème siècle. Des bourgeois désœuvrés, sous l'impulsion d'un moine facétieux, ont pris l'habitude de raconter des nouvelles inventées de toutes pièces. Mentir finement est ici un art ! L'académie des Menteurs comprend un quarantaine de membres. Chaque année a lieu un concours international avec en apothéose le sacre du roi des menteurs.
Sur proposition d'Annick, les messieurs se laissent photographier près du trône autour du roi, Dany. Les dames ne nous rendent pas la pareille !
La douce montée de la vallée de la Baïse se poursuit. On fait un grand tour de Condom pour trouver la direction de Larressingle (BPF du Gers), village fortifié du 13ème siècle.
Le pique-nique se déroule sur une belle prairie proche de la cité des machines du moyen-âge. Nous nous promenons ensuite dans ce village ceint de remparts. Au milieu, subsistent un donjon, une église et quelques maisons restaurées. Passant devant l'église, je perçois un chant mélodieux. Les choristes ne sont autres que Catherine et René ! Leur chant est amplifié par la voûte. La sonorité est surprenante.
Nous arrivons à Fourcès par un pont franchissant l'Auzoue. L'originalité de cette jolie bastide anglaise, fondée au 13ème siècle, tient au plan circulaire de la place. Elle est entourée de maisons à colombages. Dommage qu'il soit si difficile de prendre une photo tellement les voitures garées sont nombreuses !
A Arbussan, nous sommes séduits par une belle petite église du 12ème siècle avec son clocher à peigne.
A Poudenas, un défi se dresse devant nous : une côte à environ 30% selon les estimations ! Personne ne réussira à la gravir mais c'est Alain qui ira le plus haut !
Une douce pluie se met à tomber. A la sortie de Mézin, on aperçoit un joli pigeonnier "gascon" sur colonnes au milieu d'une prairie.
Nous rentrons à Barbaste par la petite route indiquée par les G.O. La dernière curiosité de la journée est le "Moulin" du Vert Galant qui dresse ses 4 tours carrées au bord de la Gélise. On peut l'atteindre par un vieux pont roman. Henri IV aimait s'en intituler "le meunier". Nous visitons une exposition de photos consacrée aux fontaines de la région.
Au Relais du Moulin Neuf, le compteur marque 90 KM.
Dans la journée, Jean-Charles et Sylvie ont fait un essai à vélo et ils ont acheté un casque. Quant à Jean-Pierre, il s'est offert une chevauchée en direction des Landes pour un coup de tampon.
Les organisateurs nous offrent l'apéritif. Bernadette lit une amusante lettre de son petit fils qui habite à New-York. Nous apprenons que le responsable de l'animation se surnomme "Chouchou".
Le repas est parfait.
On se lève à 6h45 car une approche en voiture de 50 km est nécessaire pour se rendre à Villeneuve-sur-Lot.
Ne roulent pas aujourd'hui : Jean-Charles, blessé, et Monique encore ! Sylvie remonte sur le vélo avec un casque.
Sous un ciel gris, nous franchissons le Lot et traversons Villeneuve sous la direction de Catherine. Une fois sur la bonne route, chacun reprend son allure. Nous suivons de petites routes fléchées pour les balades à vélo. Le Lot est franchi à Penne d'Agenais (BPF 47). "Penne" signifie le rocher escarpé, et, en effet, la route s'élève jusqu'au bourg fortifié avec des pourcentages élevés. A l'intérieur des remparts, de petites rues montent, montent jusqu'à Notre-Dame-de-Peyragude, église moderne de style néoroman-byzantin. Seuls quelques cyclos parviennent jusque là...
Après ce pointage, nous poursuivons la douce montée de la vallée du Lot avant de le traverser à Fumel. Pour rejoindre Monflanquin, lieu du pique-nique, nous quittons le nominal et prenons au plus court. C'est très vallonné et la faim commence à se faire sentir.
Monflanquin est une ancienne bastide située sur une hauteur. De la terrasse choisie pour le pique-nique, une belle vue s'étend sur toute une région de bastides, d'églises médiévales et de châteaux.
On s'inquiète (tout en mangeant cependant de bon appétit) pour Laurence et le couple présidentiel. Finalement vers 14 h, nous les apercevons dans le lointain. On s'attendait à les voir abattus mais ils ont le sourire !
On se régale avec les délicieuses fraises de Marc.
L'après-midi, tandis que la majorité reprend la direction de Villeneuve-sur-Lot, nous sommes 5 à faire cap au nord pour pointer à Villeréal (BPF du 47). C'est une ancienne bastide. La place centrale de forme carrée est entourée de maisons anciennes à encorbellement avec en son milieu une vaste halle à étage du 14ème siècle.
La sortie se termine par la visite de Pujols. Proche de Villeneuve-sur-Lot, ce bourg ancien est perché sur une colline d'où on découvre une belle vue sur la vallée du Lot, couverte de cultures maraîchères et d'arbres fruitiers. Mon conducteur n'ayant pas pu attendre, je n'ai pas fait cette visite.
Nous rentrons en voiture par la vallée du Lot.
Au début du repas, Bernadette et Jean nous offrent l'apéritif : du Floc de Gascogne, rouge ou blanc, pour le motif que l'on est le 20 mai, veille du 21...
Au dîner, on nous sert le tourin à l'ail, un potage local. Avec les petits croûtons et le gruyère râpé, c'est bon.
Pour cette journée, les organisateurs nous proposent un grand choix de parcours au départ de Prayssas situé à 27 km de l'hôtel. Pas de visite, que du vélo ! Le temps est toujours stable.
Nous ne sommes que trois à partir de l'hôtel à vélo (Claude Morel, Jean-Pierre et moi) avec une avance de 3/4 d'heure sur les voitures. Nous traversons la Garonne à Pont-Sainte-Marie. La route s'élève. Dans une montée, nous apercevons 2 maillots de l'Abeille... mais, qui sont ces Abeilles chargées de sacoches ? Ce sont Françoise et Pascal ! Ils ont passé la nuit dans le train. Descendus à Pont-Sainte-Marie, ils viennent se joindre au groupe.
Regroupement général à Prayssas et départ. Le parcours est vallonné puis il y a une longue descente pour atteindre Sainte-Livrade-sur-Lot.
Après la pause, nous prenons la rive gauche. La petite route est en travaux mais çà passe. Toujours bien groupés, nous traversons le fleuve à Casseneuil. Quittant la vallée, la route s'élève et la dernière côte pour arriver à Monclar (BPF du Lot-et-Garonne) est franchement raide.
Durant la pause de midi, tout est fermé à Monclar, excepté une pharmacie. Vite, on se précipite pour le coup de tampon, mais il faut que la boutique reste ouverte car des Abeilles ne cessent d'arriver. C'est alors que Dany et Guy font un numéro dont ils ont le secret. Résultat: le pharmacien accepte de ne pas fermer tout de suite et en plus il offre gentiment l'apéritif et se laisse photographier avec sa femme !
Le pique-nique a lieu sur une terrasse pourvue de tables et de bancs.
L'après-midi, on peut retourner vers la base de départ ou randonner en direction du nord. Chantal et Henri, Annick et Dany, Jean-Pierre, Alain et moi partons pour une boucle de 27 km qui passe par Tourtrès. La montée est rude vers ce village perché ! Au sommet se dressent un moulin et une église au clocher-mur (ou à peigne). Une table d'orientation décrit le vaste panorama. Dans une descente, notre groupe se scinde. Le groupe présidentiel et moi faisons involontairement quelques kilomètres supplémentaires. Nous retrouvons les autres à Verteuil d'Agenais où une pittoresque maison de village, tenue par une vieille dame, attire notre attention. La route est très vallonnée et c'est bientôt la descente vers la vallée du Lot que nous franchissons à Castelmoron. Jean-Pierre et moi partons devant car nous rentrons à vélo. Le soleil tape et nous avons devant nous quelques collines à gravir. Nous traversons sans dommage un passage délicat de gravillons et goudron fondu. A Prayssas, presque toutes les voitures des Abeilles sont déjà parties. Nous couvrons les 27 derniers kilomètres à bonne allure. Sur la fin, Jean-Pierre met le turbo et j'ai les pieds qui chauffent !
Nous avons fait une belle étape de 150 km.
Je note que ce jour Monique a repris le vélo. Jean-Charles est allé à vélo à l'hôpital de Nérac pour faire changer son pansement.
L'apéritif quotidien est offert par Claudette et Pierrot. Excellent le Baume de Venise !
Demain, Marie-Louise et Jojo, ainsi que Laurence et Marc nous quittent. Des acclamations vont à Marie-Louise et aux dames qui aident à l'organisation des pique-niques ainsi qu'à Laurence pour ses prestations à vélo.
Un deuxième apéritif nous attend à table : le pousse-râpière, sorte de vin blanc champagnisé !
Ce premier lieu de séjour nous laissera un excellent souvenir. Nous avons apprécié la gentillesse et le sourire des serveuses.
Vers 10h45, nous quittons en voiture le Relais du Moulin Neuf pour la visite de la cave des vignerons de Buzet.
En chemin, nous nous arrêtons à Vianne, ancienne bastide d'origine anglaise fondée en 1284. Elle a gardé presque intacte son enceinte fortifiée rectangulaire et son plan en damier.
La visite de la cave est guidée. Nous traversons successivement trois vastes salles : dans la première des cuves en inox énormes, puis les chais remplis de tonneaux, enfin le vaste atelier d'embouteillage automatisé. Vient la dégustation de 4 vins : blanc, rosé, rouge milieu de gamme et rouge haut de gamme. Ce dernier se distingue par des arômes puissants.
Depuis 1953, le vin de Buzet n'est plus un vin de Bordeaux. Il jouit d'une appellation d'origine contrôlée. Trois cents vignerons se sont unis pour élever 97% de la production. Le vin de Buzet est un assemblage de cépages. Treize millions de bouteilles sont produites chaque année.
Nous restons à Buzet pour le pique-nique. Un bel endroit situé entre la Baïse et le canal latéral nous propose des tables et de l'ombrage car le soleil est bien là !
L'après-midi est libre. Certains optent pour une mini-croisière sur le canal latéral à la Garonne, d'autres pour la visite d'Agen : son pont-canal, ses vieilles maisons à pans de bois ou à appareillage de briques, sa promenade le long de la Garonne etc...
Pour Roland, Maurice et moi l'après-midi est gâché car, en entrant sur un parking, la galerie de toit qui supportait nos vélos est arrachée. Nos vélos ont quelques dégâts mais rien d'irrémédiable. La voiture de Roland est endommagée. Seuls deux vélos peuvent être refixés sur le toit de la Laguna. Je dois faire à vélo les 52 km qui me séparent de Castelsarrasin.
L'Artel Hôtel où nous allons séjourner est très différent du précédent. Il est moins champêtre mais moderne et confortable. Nous mangerons dans une vaste salle, entourés par nos vélos.
Claudine et Christian nous ont rejoint. Jean-Lou est de passage. Il vient de Besançon à vélo et se dirige vers Pau.
Françoise et Pascal ont trouvé un camping du côté de Moissac.
Le petit déjeuner est en self service et a de quoi satisfaire les plus exigeants.
Le départ est à 8h15. Bien encadrés, Catherine à l'avant, René fermant la marche, nous arrivons en 3 minutes sur le chemin de halage du canal latéral de la Garonne. Il fait beau et il fera beau toute la journée, chaud l'après-midi.
Je note dans le peloton la présence de Monique (enfin !) et de Jean-Charles. L'allure permet à tout le monde de suivre. Le canal offre de belles perspectives et de temps en temps un pont permet de le traverser. Les écluses sont nombreuses. Après plusieurs kilomètres, la piste devient gravillonneuse puis franchement caillouteuse. Cela nous ralentit. Jean-Charles souffre à cause des secousses. A l'arrière, Claudine a crevé (je vois Christian foncer vers l'arrière).
Nous arrivons à la "pente d'eau" de Montech. Cette curiosité technologique a été mise au point pour la première fois ici. Imaginez un canal en pente douce : 443m de longueur, 15m de dénivelé. Deux automotrices sur pneus enjambent le canal et refoulent une tranche d'eau. La pente n'est ouverte qu'aux péniches de 30 à 40m. Les bateaux plus modestes doivent emprunter 5 écluses sur un canal parallèle. L'opération dure 20 minutes à la descente comme à la montée. Les bateaux qui empruntent la pente gagnent 45 minutes.
Après Montech, on devait poursuivre le long du canal mais les organisateurs décident d'en rester là. Grâce aux experts en lecture de carte, nous parvenons à Verdun-sur-Garonne, puis en retard sur l'horaire, mais cela avait été prévu, à la ferme d'élevage de canards des Frères Raspides. Nous avons consigne de bien déguster car le lieu du pique-nique est encore loin !
L'exploitant nous reçoit dans la cour de sa ferme où il nous explique que la culture céréalière n'est plus rentable et qu'il a dû se reconvertir dans l'élevage des canards. La ferme vend des canards entiers et tous les produits de transformation au nom appétissant : foies gras, magrets, gésiers, cous farcis, etc... Pas d'égalité des sexes chez les canards, seuls les mâles ont droit à être gavés ! Et cela dure 15 jours pendant lesquels les rations augmentent. Quand on entre pour les visiter, ils sortent la tête mais ce n'est pas pour nous saluer, c'est qu'ils halètent les pauvres ! Pour leur éviter la crise cardiaque, il faut les ventiler. Je crois que même Henri et Jean-Pierre n'ont pas apprécié ! On visite ensuite la chaîne d'abattage et de découpage.
Un plaisantin a fermé la porte de la chambre froide sur Annick. Elle fait part de ses impressions : "il faisait un froid de canard là dedans !". Pour la dégustation, plusieurs sortes de foies gras et magrets sur canapés accompagnés d'un vin blanc moelleux bien frais, on applique les consignes de Catherine.
Malgré cela, après quelques tours de roue, on a encore faim ! A l'Abeille on s'adapte, on pique-niquera à Saint-Sardos au bord du lac du Boulet (pas du Bourget !). Tout est parfait: le cadre (plan d'eau, ombrages indispensables aujourd'hui). Pascal ne résiste pas et se jette à l'eau. D'autres voudraient l'imiter mais ils ont oublié leur maillot de bain ! Le repas et le "service" sont parfaits . Merci à Claudette qui a pris le relais de Marie-Louise ainsi qu'à Denise dans son rôle de "la Madelon".
Le repas est suivi d'une petite sieste et ce n'est que vers 15 heures que nous reprenons la route sous le chaud soleil temporisé par une brise fraîche. Je veux donner le sigal du départ, malchance mon pneu se dégonfle ! Il faudrait que Pascal enseigne sa méthode pour réparer aussi vite !
Le menu de l'après-midi est à la carte. Les Auzet et Jean-Pierre se lancent sur le grand parcours, voire plus ! Les autres rejoignent la vallée de la Gimone à Lazaret. Soudain, René s'inquiète : Maurice aurait fait demi tour pour rejoindre le grand parcours ! On ne le reverra que le soir ! Tandis que le couple présidentiel, Alain et moi optons pour un parcours moyen très vallonné en direction de Lavit-de-Lomagne, le groupe principal se laissera guider par des cyclotouristes régionnaux. Ils rejoindront Castelsarrazin par la vallée de la Gimone après avoir visité l'ancienne abbaye de Belleperche et emprunté de belles petites routes.
L'apéritif est offert par Jean-Louis. Il ne peut pas venir souvent aux réunions de l'Abeille et profite de l'occasion pour fêter la fin de ses BPF.
Le dîner a lieu dans la salle du restaurant et non dans notre vaste salle autour de la grande table blanche entourée de vélos.
Nous démarrons sous un ciel magnifique et suivons le canal latéral à la Garonne en direction de Moissac. Nous faisons halte pour admirer le pont canal qui franchit le Tarn. C'est un ouvrage massif, impressionnant.
Après la traversée de Moissac, nous prenons la direction de Durfort-Lacapelette où nous devons rejoindre les Abeilles qui font une approche en voiture. Le groupe est emmené par Christian qui recevra des éloges pour la régularité et la modération de l'allure permettant à tous de suivre ! Avec Claudine, c'est autre chose car ses jambes tournent toutes seules !
Après Durfort-Lacapelette, je pars devant, me trompe à un carrefour et finalement retrouve le groupe de tête à Lauzerte (BPF 82). Les Abeilles y parviennent en ordre dispersé et se retrouvent sur la jolie place des Cornières. Tout le monde a mouillé le maillot dans la montée. Cette ancienne bastide du Quercy, qui domine plusieurs vallées, fait partie des "plus beaux villages de France". C'était une place fortifiée, statégiquement intéressante pour ceux qui parvenaient à la conquérir. Il faut flâner. La place des Cornières était le lieu de vie communautaire de la Bastide. Elle est bordée d'arcades en plein cintre et de maisons anciennes. Un coin de la place est relevé comme par un coup de vent. Dans l'église, on peut admirer des lambris peints dans des tons bleus attribués à Joseph Ingres. Dans les rues, l'attention est attirée par les nombreuses enseignes, très originales, en fer forgé façonnées par un artisan local.
Le peloton repart. Le relief est vallonné. Les montées parfois longues. Dans ce pays de prairies et de cultures céréalières peu de lieux de pique-nique s'offrent à nous. Finalement, tout le monde se retrouve à Bourg-de-Visa sur une pelouse plantée d'arbres à côté du terrain de football. Les lieux de pique-nique ne s'oublient pas ! Jean-Charles s'est dévoué pour faire partie de l'équipe ravitaillement. Denise va d'un groupe à l'autre s'assurant qu'on ne manque de rien. Puis comme il fait chaud, une sieste à l'ombre est la bienvenue...
Départ vers 14 heures, en direction de Saint-Maurin (BPF du 47), on se tire la bourre pendant 8 km. Peine perdue, les lièvres ne sont pas partis à temps et c'est Catherine qui s'offre la pancarte devant Pascal et Françoise ! Il fait très chaud. On se rafraîchit sur la place de l'église sous une halle d'âge vénérable dont l'assemblage de poutres est remarquable.
Plus loin, nous sommes 5 à faire un léger diverticule jusqu'à un petit village au joli nom de Monjoi. Puis les Abeilles se séparent : un groupe retourne récupérer les voitures à Dufort-Lacapelette, l'autre groupe revient à Castelsarrasin par Moissac. A l'arrivée, le compteur indique plus de 100 km. A Moissac, Jean-Pierre, qui n'est pas vorace qu'à table, s'offre un supplément vers une hauteur qui domine la confluence du Tarn et de la Garonne.
L'apéritif est offert par le plus jeune du goupe, Pascal, qui fête son anniversaire.
Comme tous les soirs, Catherine nous présente le programme du lendemain. René s'assure que tout le monde écoute et ce n'est pas inutile !
Au moment du départ, Jean-Louis nous fait ses adieux.
Par la même route que la veille, nous retournons à Moissac où est prévue la visite de l'ancienne abbaye bénédictine Saint Pierre.
Le film qui nous est projeté est une excellente introduction à la visite. Le cloître achevé en 1100 est, malgré son ancienneté, intact et d'une grande beauté. Un grand cèdre ajoute du charme à cet ensemble. Les colonnes sont alternativement simples ou géminées et leurs chapiteaux sont d'une grande variété : scènes historiées, animaux, feuillages et motifs géométriques.
L'église est vaste. Les murs sont recouverts d'une peinture à motifs géométriques aux couleurs chaudes répétés à l'infini. On a l'impression d'un papier peint ! Les ensembles de sculptures polychromes sont remarquables : mise au tombeau, fuite en Egypte etc... Enfin à l'extérieur, le portail méridional qui représente une vision de l'Apocalypse compte parmi les chefs d'œuvre de la sculpture romane.
Lorsqu'on repart, le soleil a disparu. Il ne tarde pas à bruiner (ou crachiner). Nous prenons la vallée du Lembous. La pente augmentant, le rythme s'accélère jusqu'à Castelnau-Montratier. On se retrouve sur un terrain de camping désert. Une table de ping-pong sert à l'étalage des provisions. Rayjane et Claudette se sont dévouées pour l'organisation.
Après le repas, le soleil est de retour et plusieurs options sont possibles : promenade à pied au sommet de la colline pour voir les trois moulins, conversations, partie de boules ou sieste. A 14 heures, les 2 équipes sont à 12 partout et c'est le départ.
A la sortie de Castelnau-Montratier, un groupe emmené par Catherine retourne vers Castelsarrasin par la vallée de la Lupte tandis qu'un autre se dirige vers Montpezat-de-Quercy (BPF 82) situé à 12 km. Cette ancienne bastide, jadis ceinturée de remparts, a été fondée au 13ème siècle . Montpezat n'est qu'à 300 m d'altitude et pourtant la montée paraît longue. Après la pause obligatoire à la terrasse d'un café, nous faisons un tour de ville.
Pour quitter Montpezat, çà descend pas mal, puis il faut suivre la vallée du Lemboulas jusqu'au Tarn. On s'exerce à l'art délicat du passage de relais. A Lafrançaise, la recherche d'une terrasse de café échoue, puis on franchit le Tarn et c'est plat jusqu'à l'arrivée. Dans les faubourgs de Castelsarrasin, on dépasse un groupe important d'Abeilles. Mes camarades se disputent la pancarte. Victime d'un saut de chaîne, je ne vois pas le dénouement et tout le monde me passe devant.
Le compteur marque 106 km. Jean-Charles, malgré son bras, a fait le grand parcours.
L'apéritif est offert par Denise, Jean-Maurice et Monique. Pierre Dupeyron nous a rejoint pour la soirée. Nous avons droit à une copieuse paëlla.
Jean et Bernadette annoncent leur départ pour demain, tandis que Catherine prévient que la météo de demain n'est pas bonne...
Une belle randonnée est au programme : 3 BPF, la visite de villages pittoresques et la descente des gorges de l'Aveyron.
Hélas, c'est le déluge ! Depuis 3 heures du matin, il pleut à torrents. Le département est classé en vigilance orange. Je pense à Françoise et à Pascal au camping. Ont-ils pu fermer l'œil ?
Sans hésitation, Jean-Pierre a mis sa tenue de vélo. Je juge plus raisonnable de renoncer. Au pti'-déj, je suis surpris de voir le nombre d'Abeilles en maillots. Les discussions vont bon train...
Finalement, la plupart opte pour une étape en voiture exceptés : Jean-Pierre qui fera le nominal ou plus, Chantal et Henri qui se décident pour une randonnée moyenne leur permettant de pointer et... Marcel qui va enfin mieux, ira faire un pointage et trouvera des routes inondées et des circulations déviées.
Roland, Maurice et moi faisons le nominal...en voiture ! Les champs sont inondés et parfois un ruisseau boueux traverse la route. A Montpezat, la collégiale Saint-Martin expose d'admirables tapisseries flamandes du 16ème siècle représentant la vie de Saint-Martin-de-Tours. Nous allons voir le couvent des Ursulines et son cloître transformés en école, puis un ensemble de rues et de places bordées de maisons à colombages, tout cela sous une pluie battante...
Nous ne ferons que circuler en voiture dans Caylus. Dommage, car c'est un charmant village médiéval où on peut voir les vestiges d'un château, une église gothique du 14ème siècle présentant un Christ en bois sculté par Zadkine.
Nous rejoignons les autres à Saint-Antonin-Noble-Val pour le pique-nique qui se déroule à l'abri d'une halle aux robustes piliers. L'atmosphère est joyeuse. Jean-Pierre est au rendez-vous et çà a l'air de bien aller pour lui. Nous visitons ensuite la ville par petits groupes. Une curieuse croix discoïdale sculptée sur ses deux faces est plantée devant la halle. Parmi les monuments remarquables : l'ancien hôtel de ville. Sa façade se compose de deux étages. Sur une colonnette du 1er, une sculpture représente Adam et Eve. Le bâtiment a été restauré par Viollet-le-Duc dans un style italien. Le centre est un enchevêtrement de ruelles. On va jusqu'au pont sur l'Aveyron et nous repartons sans avoir vu la Maison de l'Amour ni celle du Repentir !
Les gorges de l'Aveyron sont dominées par des falaises rocheuses noyées dans la brume. Détour par le petit village de Penne où une forteresse médiévale se dresse sur un éperon rocheux. Des pans de murs déchiquetés défient les lois de l'équilibre.
Plus loin, Bruniquel est situé au débouché des gorges de l'Aveyron. C'est encore (décidément la région en est riche !) un village pittoresque, couronné d'un château. Nous gravissons à pied une ruelle pentue transformée en torrent. A l'entrée, une salle expose des photos du tournage du film "Le vieux fusil" (avec Romy Schneider et Philippe Noiret).
Quelques kilomètres plus loin, nous ferons encore un détour par Montricoux où le peintre Marcel Lenoir termina ses jours, un musée lui est consacré.
Nous rentrons à Castelsarrasin mouillés et regrettant de n'avoir pu faire cette belle ballade à vélo.
L'apéritif du jour est offert par Annick et Dany (Annick termine ses BPF). Il a lieu dans la chambre 249, la plus grande, celle de JPS et JCP. L'extra-terrestre JPS est tout auréolé par son exploit du jour !
La pluie a cessé et on espère pouvoir rouler demain.
Pour cette longue randonnée en Lomagne, une approche voiture est possible jusqu'à Saint-Michel.
Nous sommes 7 à partir à vélo et avec nous Bernard. La route est presque plate jusqu'à Saint-Michel et nous nous organisons pour ne pas trop nous laisser distancer. A Saint-Michel, j'oriente mal le groupe. Quelques kilomètre plus loin, JPS (on devrait dire GPS) réagit et nous remet dans la bonne direction. Nous avons de bonnes côtes à grimper. Le soleil fait son apparition. En haut d'une montée, un vaste panorama s'offre à nous : à perte de vue des collines couvertes d'herbes hautes et de cultures et au loin les 2 tours de la centrale nucléaire de Golfech.
Dans une côte, nous finissons par apercevoir l'arrière-garde des Abeilles. Tout le monde se regroupe dans le village de Flamarens. A Miradoux, je prends sur la gauche une petite route qui grimpe vers un point de vue baptisé le "Point Du Jour". Pascal me rejoint : "Il y a quand même 2 Abeilles qui font du tourisme !" La vue embrasse les vallonnements de la Lomagne aux collines piquetées de châteaux gascons. Une table d'orientation les nomme.
Plus loin, dans le village de Plieux, on voit de près un château gascon.
Le groupe de Catherine et René coupe pour rejoindre au plus vite le lieu du pique-nique. Nous poursuivons en direction du sud. A Saint-Clar, on traverse une brocante sans mettre pied à terre. Bientôt, au loin, on aperçoit Gramont perché sur une colline. Pour atteindre le lieu du pique-nique, comme pour le chameau, il y a deux bosses bien distinctes : la première est normale mais la deuxième est bestiale ! Qu'on se le dise, ceux qui n'ont pas pris ces deux bosses n'étaient pas sur le nominal !
Encore une fois tout est prêt pour le pique-nique. Il y a des tables et une herbe grasse à souhait pour les siesteux ! Notre table est à bascule, quand on se lève il faut prévenir ceux qui sont en face !
Suit la visite du château de Gramont. Notre guide féminine connaît bien son affaire et mène la visite énergiquement. On retiendra que le château comprend deux parties bien distinctes : une châtelet gothique et une aile renaissance. Il est entouré de jardins soignés. Un escalier voûté d'ogives permet d'entrer dans la demeure qui est entièrement meublée.
A la sortie, un vent froid souffle et quelques gouttes commencent à tomber. Le départ ressemble à un sauve-qui-peut. Claude Morel crèvera deux fois : 1ère crevaison normale, 2ème crevaison due à l'emploi des démonte-pneus.
Pendant ce temps, nous avons visité l'église de La Chapelle. On est surpris par l'intérieur de style baroque construit en 1776. Le décor est en bois mouluré peint et doré. Deux étages de tribunes occupent le fond de l'église et lui donnent un air de théâtre italien.
Il nous reste Auvillar (BPF 82). La pluie se met à tomber drue, aussi la visite ne sera pas longue. On a quand même le temps de voir la belle halle aux grains circulaire. La place triangulaire est bordée de maisons de briques. Trois industries ont jadis animé la cité : la faïence, la fabrication de plumes d'oie et la batellerie.
Nous décidons de rentrer au plus court. Sous des averses intermittentes, nous nous relayons et, grâce à un vent favorable, la vitesse dépasse souvent les 30 km/h. Les garde-boue bien enveloppant sont appréciés !
L'apéritif est offert par l'hôtel...
Henri improvise un discours. Il souligne la qualité de ce séjour, "un très bon cru", et remercie les organisateurs. Pour la remise des cadeaux, il se fait aider par Roland, champion toutes catégories des participations aux semaines-abeille. Parmi les cadeaux, on remarque des plats en faïence d'Auvillar.
Catherine et René sont pris dans les éclairs des flashs.
Au dîner, c'est salade de foie gras et cassoulet, tout simplement !
Puis vient le moment des aux revoirs avec ceux qui démarrent tôt demain.
Ce séjour nous a permis de découvrir une région magnifique. Il avait été soigneusement préparé. Nous avons pratiqué notre sport favori. Les parcours étaient variés et adaptés à chacun. Mis à part l'accident de Jean-Charles, il s'est très bien déroulé. Nous nous sommes cultivés et avons fréquenté d'excellents amis. Le manger, le boire et le dormir ont comblé les plus exigeants.
Pour toutes ces raisons, il me paraît juste de remercier Catherine et René et de demander pour eux les plus vifs applaudissements.
Jean-Claude Penel.
"Le Cyclotourisme, un art de vivre" |