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SEMAINE ABEILLE 2004 (organisateur Claude Morel)

La veille de notre semaine, les Abeilles, qui arrivent toutes dans les délais (une ruche de 29 abeilles cette année), se rassemblent à l'hôtel Larrramendy Andreina à Estérençuby, qui est un petit village étiré au fond de la vallée fraîche et verdoyante de la Nive, qui bondit au fil des rochers.

En guise d'avertissement, quelques refrains que vous reconnaîtrez vont ponctuer le récit.

Briefing du soir : "Le premier circuit est une mise en jambe, pour s'échauffer en vue du lendemain."

Repas du soir copieux et savoureux, comme pour tout le séjour.

Circuit N°1 Vendredi 21 mai 2004

Grottes d'Isturits : Mise en jambe, préhistoire et nature

Après la traditionnelle photo de départ, le peloton s'élance. Le temps est beau et la nature sauvage, verdoyante et rustique.

L'échauffement est de courte durée sur la descente que nous emprunterons souvent le matin, puisque nous attaquons la côte vers Aincille qui met immédiatement dans le ton de la semaine, et rappelle à tous que le pays Basque est la région de France qui compte le plus de côtes raides et longues. S'enchaînent ensuite les côtes de Mandos, de Lopeinea, de Celay, d'Iholdy, de Hazarola, de Saint Martin d'Aberoue.

Une guide nous fait partager sa passion et une partie de ses connaissances des hommes de Cro-Magnon, et de la formation des grottes d'Isturits et d'Oxocelhaya. Trois grottes successives et superposées ont été creusées par le torrent, au fil des âges. La première ayant servi de lieu d'échange, de rassemblement et de commerce pour les hommes de l'époque, qui ont même fait des diverticules pour y graver des bisons dans des endroits peu accessibles. La deuxième nous offre le spectacle de stalagmites, stalactites et draperies de toute beauté, et qui pour certains et compte tenu de l'heure ressemblent à des entrecôtes et des lasagnes, et dont la guide tire des harmonies à l'aide d'un marteau selon la technique pyrophonique.

Le lieu du pique nique est admirable avec une vue sur la campagne et les collines basques, vent frais et soleil.

Le retour est libre, avec la possibilité de pointer le BPF de Itxassous, village traditionnel avec sa partie haute et son église en partie basse, puis de passer par le pas de Rolland, auquel on accède par une petite route sinueuse et de type importé de Russie, qui longe la Nive dans sa partie encaissée et sauvage.

Toutefois, le tandem n'apprécie pas les routes bucoliques et basques, et demande grâce. Les Courmont sont obligés de finir en roue fixe, et de faire réparer à Saint Jean Pied de Port.

En outre, l'objectivité nous oblige à dire que le retour s'effectue avec le vent dans le dos, et pour certains à bonne allure.

Briefing du soir : "Demain, on va monter gentiment en mettant tout à gauche."

Tandem : le couple présidentiel offre un pot pour la remise en état du tandem.

Le repas du soir, copieux et savoureux, a peu de rapports avec les dénivelées envisagées pour le lendemain.

Circuit N°2 Samedi 22 mai 2004

Forêt d'Iraty : Gastronomie et montagne

Le matin le ciel est gris, le plafond est bas, la température aussi, et un fin crachin nous accompagnera la matinée. Que ce soit par les cols d'Aphanizé, de Burdin Olatze, d'Arhansus, de Bagargui ou bien par ceux d'Haltza, de Burdincurutcheta, il faut monter sur le plateau, terme très mal choisi, d'Iraty. Et nous pouvons dire que ça monte, dès que nous avons traversé Saint Jean Pied de Port, encore groupés à ce moment là.

Nos accompagnatrices, montées rapidement en voiture, attendant longuement des vélos, ont détecté la présence de ceux ci, d'abord aux bruits montant de la vallée, puis grâce au vol tournoyant des rapaces qui suivaient des yeux le peloton, dans l'espoir secret que l'un d'entre eux reste dans le fossé ?

Compte tenu du temps, nous ne verrons pas les Pyrénées au loin, mais nous apercevrons des fleurs de montagne et des Pottocks, chevaux semi-sauvages du pays. La forêt d'Iraty est superbement verte, et nous en comprenons la raison.

Claude, qui avait tout prévu, nous avait réservé un repas chaud en 2 services, avec de la piperade, au sec et à l'abri, au chalet Kayolard.

Ensuite il suffit de descendre gentiment la descente, qui commence par une montée sévère, et qui continue par de forts pourcentages. Le tout dans un orage de pluie ou de grêle selon le service du restaurant. Sous ce déluge, la vraie descente finale, qui paraît encore plus raide, est dangereuse.

Le tandem, sur lequel s'est embarqué Claude, crève plusieurs fois et arrive bon dernier à l'étape, dans l'inquiétude générale.

Briefing du soir : "On ne parlera pas de la journée de vélo, mais le repas était excellent. D'ailleurs pour le lendemain, les pentes seront plus douces, car plus dur qu'hier on ne trouvera pas, avec tout de même un dénivelé de plus de 1500 mètres."

Circuit N°3 Dimanche 23 mai 2004

Roncevaux : Escapade en Espagne. Monastère et nature sauvage

Après une marche d'approche jusqu'à Saint Jean Pied de Port, la montée vers Alto Ibaneta est effectivement roulante, et chacun la monte à sa main. Un regroupement a lieu dans la descente à Roncesvallès, où Marie Louise, Colette et Margot donnent, à chacun de ceux qui souhaitent faire le parcours prévu, le repas que nous n'avons en principe pas le droit de manger sur place. Les autres déjeunent sur une aire de pique nique choisie par Jean Jean.

Puis les Abeilles s'éparpillent sur les routes pour rentrer directement ou en passant par l'Espagne et le Alto de Mesquiriz, la retenue de Eugui, la petite route ombragée et fraîche qui monte dans la forêt, le Collado d'Urquiagua, la descente de la vallée des Aldudes jusqu'à St Etienne de Baigorry.

Le Tandem fait toujours du bruit : au repas Jean Luc détecte que le cadre est cassé. D'où un plan d'urgence est mis en place pour le rapatrier à Saint Jean Pied de Port, où après avoir consulté plusieurs vélocistes, un soudeur professionnel est trouvé. C'est là qu'une rumeur persistante du peloton situe l'origine du mythe du gâteau basque de St Etienne de Baigorry. Il semblerait en effet que certaines Abeilles aient fait une pause "gâteau basque" à St Etienne de Baigorry (la Mecque, mondiale, du gâteau basque) et que Michel Bardin, poussé par son bon cœur et la nécessité, ait renoncé à sa part de ce mythique gâteau basque pour porter secours, avec sa voiture, au tandem Présidentiel.

A l'hôtel, Yves tombe dans la douche, casse une vitre et se coupe, sans gravité réelle, à différents endroits que la pudeur nous défend de désigner, tout comme la couleur de son vélo d'ailleurs.

Briefing du soir : "Le plus dur est derrière nous, et le plus facile devant"

Circuit N°4 Lundi 24 mai 2004

Col d'Osquisch : Nature et montagne

Le temps est très beau. Après l'inévitable Saint Jean Pied de Port, nous montons une jolie montée dans les près, puis après une belle descente, nous montons le col d'Osquisch. Là, nos accompagnatrices nous offrent le 10 heures avec gentillesse. Dans la descente, nous avons un panorama superbe sur la chaîne des Pyrénées dont les sommets sont encore enneigés.

Avant la fin de la même descente, un tourne à gauche brutal, qu'aucune Abeille n'a manqué, ce qui est remarquable, nous place au pied d'une rampe qui monte bien, information qui est somme toute assez banale dans cette région. Une dernière petite route sinueuse, presque plate et sympathique nous rapproche du déjeuner.

L'absence du tandem suscite des velléités : Jean Claude crève, Claude casse un rayon, Anne Marie tord son dérailleur. Mais il faut bien le dire, Henry a placé la barre tellement haute que ces anecdotes méritent à peine d'être rapportées.

Après quelques hésitations, le lieu du pique nique est enfin arrêté à Ostabat, ainsi que tous les cyclos, qui finissent toujours par trouver un rendez-vous où l'on trouve à manger.

Le retour s'effectue soit par Larcevau, soit par une route des crêtes qui emprunte le col des Palombières. La vue y est tout azimut, dans un décor avec des tours et des abris.

Briefing du soir : "A partir de mercredi les choses seront plus cool. Demain, c'est gentil. Rien à voir avec ce qu'on a déjà fait."

De plus le tandem est réparé, mais il n'y a plus de pot. Deviendrait-on superstitieux ?

Circuit N°5 Mardi 25 mai 2004

Col d'Ispéguy : Nouvelle incursion en Espagne

Après une marche d'approche vers Saint Etienne de Baygorry en voiture ou en vélo, nous commençons la montée du col d'Ispéguy, longue mais régulière avec une belle vue sur les pâturages environnants.

Nous sommes escortés par un sympathique couple du cyclotouristes chevronnés du club de Saint Jean Pied de Port. Il s'agit du monsieur qui a proposé les parcours à Claude, et de la dame qui parle sans s'arrêter, même dans les montées et avec Guy. Au sommet du col, nous nous rassemblons, et nos accompagnateurs pédalant s'en retournent.

Du sommet, on voit toute la descente en lacets, enchâssée dans la verdure, que nous prenons plaisir à dévaler. Le décor espagnol est un peu différent et digne d'intérêt.

Le lieu du repas est sublime : soleil, prairie, bancs, pâquerettes, fontaine, et déjeuner amélioré. Ensuite un premier groupe remonte le col d'Ispéguy sous un orage. Un deuxième flot monte le Collado de Oyaleguy, sauvage et hors du temps, avec un dernier kilomètre très raide.

Là haut, nous attendons le tandem, qui tarde, et pour cause : une voiture tous phares allumés nous averti que le tandem a sa roue lire qui se démonte, qu'il a fourni du beurre pour faire tenir les billes récupérées dans les graviers de l'asphalte, en revissant le tout à la méthode démerde. Afin de confirmer tout cela, nous descendons et remontons la rampe du dernier kilomètre.

Puis nous abandonnons le tandem pour rentrer, lequel s'arrêtera au pied du dernier col, sachant que Michel retournera le chercher en voiture. Lors de notre incursion en Espagne, nous n'avons pas rencontré trois voitures, ni pendant la descente, ni pendant la remontée du dernier col que nous avions monté l'autre jour, et qui est toujours aussi beau.

Briefing du soir : "Les circuits étaient difficiles"

Journée de repos - Mercredi 26 mai 2004

Bayonne : Amicale Saint Léon

Toujours le beau temps. Le rendez-vous est à la porte d'Espagne à Bayonne. Deux charmantes guides nous font visiter la ville à pieds. Dans la rue des ferronniers, des artisans vendent des maquillas, arme de défense au bout d'un bâton, qui préfigurent les célèbres baïonnettes originaires de cette ville.

Puis nous visitons la cathédrale avec ses vitraux et ses tableaux, suivie d'une cave voûtée. Toute la ville est construite à l'intérieur de la dernière enceinte construite par l'inévitable Vauban. Les maisons sont hautes et sur le même modèle, bien que construites avec des matériaux divers à des époques différentes. La ville basse a été gagnée sur les eaux et est maintenant commerçante.

Puis nous sommes reçus dans les locaux de l'amicale Saint Léon, qui est une association datant d'un siècle. Le repas est convivial, arrosé et chantant. Nos hôtes poussent la chansonnette sur des airs basques, majestueux et masculins. Le menu est typiquement basque, et on dit dans les milieux bien informés, que ce sera le même pour la réunion Abeille de fin d'année. Merci à l'amicale et Claude, son épouse, sa fille pour cette réception réussie.

L'après midi, pendant que la plupart prennent possession de leur chambre, certains vont admirer les œuvres de la voisine des Morel, artistes peintre. Pendant ce temps, Henry fera réparer son tandem par Bernard, prononcez "Beignate", qui fait partie de l'amicale Saint Léon et qui habite dans une surprenante propriété avec espaces verts près du centre ville, qui semble propice à une sieste.

Briefing du soir : "Plus dur que les jours passés n'est pas possible"

Circuit N°6 Jeudi 27 mai 2004

Hasparren, Cambo : Pays Basque intérieur (Labourd)

Le beau temps est encore là, et à la sortie de Bayonne, nous nous divisons en deux groupes pour rejoindre Hasparen en passant par Briscous, ou bien en pointant à la croix de Mouguerre, ce qui nous permet d'avoir une magnifique vue sur les environs de Bayonne, puis en empruntant la route impériale des cimes, qui est bien collineuse.

Finalement toute l'Abeille se retrouve à Arnaga pour visiter la maison d'Edmond Rostand, sous la conduite d'une guide flash, transposition moderne du style de la maison. Il en est qui souhaiteraient que les Abeilles féminines se colorent les cheveux aux couleurs du maillot.

Le déjeuner, préparé par nos animatrices, est pris dans un jardin public à Cambo.

Le retour s'effectue groupé par Espelette et ses piments séchés, la côte de Souraide, comme son nom l'indique. Á Ustaritz, Beignate, notre accompagnateur local, nous explique quelques règles de pelote basque, en nous montrant un terrain avec 2 frontons opposés, puis nous visitons une église basque, avec ses 2 étages intérieurs réservés aux hommes. Nous continuons par une piste cyclable bien agréable qui longe les bords de la Nive, pour faire notre entrée dans Bayonne par le chemin des écoliers.

Le retour vers le VVF se faits en 3 groupes : en trace directe, ou par la propriété occupée par Beignate et la pinède, ou par la visite de peintures maintenant célèbre et retour par les plages d'Anglet, où la mer est d'huile, et les surfeuses absentes.

Le tandem est déchaîné. Toutefois, la chaîne est rapidement réparée.

Briefing du soir : "Demain nous sommes sur la côte"

Circuit N°7 Vendredi 28 mai 2004

La côte, Florenia et retour : Océan, nature fleurie et montagne

Après la côte du départ pour monter sur la falaise à partir du VVF, nous partîmes groupés vers Biarritz, mais dès le rocher de la vierge, le peloton éclate, et après les traversées de Bidart et de Guétary, nous passons par une piste cyclable qui longe la côte jusqu'à Saint Jean de Luz, où nous admirons la baie, tranquille, plate et arrondie. Nous n'avons malheureusement pas le temps de visiter l'église où fut marié Louis XIV. Nous poursuivons par la sauvage corniche Basque, puis nous montons vers l'intérieur des terres.

Nous visitons le parc floral Florenia, qui contient de nombreuses magnifiques espèces adaptées au sol et à la pluviométrie de l'endroit. Le déjeuner est pris sous un arbre dans une prairie, avec vue sur le parc.

Briefing du déjeuner : "Chacun se démerde pour rentrer"

Le retour est comme d'habitude à la carte. Premier retour par la côte, pour voir la mer et le paysage dans l'autre sens. Deuxième retour pour pointer Ascain. Troisième retour par le col d'Ibardin, l'Espagne où ne circulent aucune voitures, le col de Lizuniaga, pour revenir en France, après avoir fait le tour de la Rhune. Une route des crêtes après Saint Péé sur Nivelle nous amène à Arbonne, puis la rentrée sur Biarritz. On murmure même que certains auraient pris le train.

Briefing du soir : "Demain nous ne ferons pas le parcours prévu au retour, qui comporte trop de côtes". Le moral du chef est à la baisse.

Circuit N°8 Samedi 29 mai 2004

René Flipo : Balade landaise

A Bayonne, ceux qui avaient décidé de faire toute la journée en vélo retrouvent Beignate qui nous accompagne encore. Passés sur l'autre rive de l'Adour, nous rejoignons la piste cyclable des Landes à Tarnos plage. Celle-ci est roulante, très agréable, et longe un canal, qui traverse une pinède reculée de la civilisation, sur de nombreux kilomètres. A Labenne, le groupe se sépare en deux : ceux qui font le nominal, et ceux qui vont pointer Hossegor. La journée est la plus chaude du séjour, et les kilomètres de terrain plat défilent. A noter la belle petite route ombragée le long de l'Adour que tous empruntent. Finalement, tout le monde se retrouve au point de rendez vous fixé par René au magasin de meubles, où ceux qui avait fait une marche d'approche en voiture nous attendent. A partir de là, il suffit de suivre notre hôte pour arriver à sa propriété.

René et Colette Flipo nous réservent un accueil chaleureux, dans un décor de ferme locale, d'Ikebana original, d'apéritif qui est l'occasion pour les discours et les cadeaux, d'une cuvée de Bordeaux spéciale Abeille du 29 mai, et d'un repas remarquable, ponctué par un gâteau délicieux à la présentation originale en forme de béret Basque.

Le retour s'effectue groupés, en repassant le long des bords de l'Adour. Puis Claude nous fait voir une autre de ses propriétés vers Biarotte. Nous effectuons la rentrée sur Bayonne à vive allure. Nous saluons Beignate qui nous a accompagnés, et nous rentrons tout droit.

Un grand merci à René et Colette Flipo qui nous nous ont accueillis de manière remarquable.

Briefing du soir : "Demain on peut raccourcir, et d'ailleurs chacun fait ce qu'il veut" .

A signaler que le tandem ne se fait plus remarquer.

Circuit N°9 Dimanche 30 mai 2004

Abbaye de Belloc et Adour : Vallée de l'Adour

Nous traversons un Bayonne désert en ce dimanche matin. Le temps est des plus humide, avec un crachin intermittent, et la route s'élève gentiment vers Briscous, puis la Bastide Clairance, dont l'église a la particularité de jouxter le cimetière et d'avoir des tombes jusque dans le déambulatoire.

Nous montons à l'Abbaye de Belloc, où René, qui au dire de certain pédale comme un épervier, qui y a passé 3 années d'internat, nous ouvre un hangar pour garer les vélos. L'Abeille assiste à l'office, puis repart vers Urt, point de rendez-vous. Jean-Claude et Jean-Pierre sont allés pointer Sorde l'Abbaye entre temps.

Le déjeuner se passe sous le porche de l'église, où un matou peu sauvage et affamé en vient à dérober le poulet de Henry.

Au retour, nous longeons la rive gauche de l'Adour. L'Adour, encore l'Adour, toujours l'Adour. Après Bayonne, nous passons par la piste des plages d'Anglet, d'où les surfeuses viennent de terminer leur compétition.

Avant de repartir dans nos foyers, nous tenons à remercier encore une fois chaleureusement Claude, notre organisateur, qui nous a préparé une semaine collective très réussie et adaptable en sur mesure individuel.

Christian


"Le Cyclotourisme, un art de vivre"

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