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BREVETS 400 et 600 km des RANDONNEURS MONDIAUX

 

Brevet de 400 km de Mours (17-18 MAI 2003) :

Brevet de 400 km proposé par la commission parcours de l'Abeille pour tenir compte des autres impératifs et essentiellement des dates de la semaine abeille en Espagne. D'ailleurs 4 sur les 5 abeilles inscrites auront aiguisé leurs mollets (et oui, les abeilles ont des mollets !...) sur les routes d'Andalousie (Henri Courmont, Jean-Pierre Smith, Pierre-Yves Borg, Claudine Auzet). S'y ajoute Jean-Paul Fouchard.

Le rendez-vous est à la ferme St Denis - rue de Nointel - à Mours le samedi 17 mai pour un départ à 15 heures.

Henri est venu me chercher à la maison (s'il vous plaît !....). Nous faisons donc la route ensemble (Henri au volant et moi à la carte) et arrivons sans encombre et largement à l'heure pour décharger les vélos et installer nos petites affaires au parking prévu à cet effet. Pendant ce temps Jean-Paul arrive ainsi que Michèle Fortin et Alain Jonin d'Andrésy. Ils font de même. Nous trouvons Pierre-Yves qui commençait à s'inquiéter de ne voir aucune abeille au contrôle de départ et allons à notre tour prendre nos cartes de route déjà réservées par "maman-présidente" auprès du président du Cyclo Club de Mours (Pierre Fournier) en buvant une petite collation offerte par ce club. Il y a environ 45 cyclos inscrits et nous comptons bien prendre le départ de 15 heures pour rouler (au moins au début) avec quelques uns. Mais, il y a un mais : il est 14 h 55 et Jean-Pierre n'est pas encore arrivé !.... Je lui donne un coup de fil sur son portable : il me répond qu'il est dans le village et qu'il arrive. Je cours donc chercher sa carte aux inscriptions et fais sagement la queue derrière les autres cyclos qui commencent à pointer pour partir. Et voilà Jean-Pierre qui arrive à 15 heures pile, souriant et détendu, il prend la carte que je lui tends, double sans s'en rendre compte un bon nombre de cyclos et est ainsi bien placé dans le peloton pendant que j'attends sagement mon tour !...

Le peloton part à vive allure, grisé par le vent arrière. Cependant, après s'être laissées un peu emporter, les abeilles reviennent à la raison et forment un petit groupe intermédiaire en laissant filer un vingtaine de cyclos rapides devant et suivies par une vingtaine de cyclos moins rapides. Mais, le vent aidant, le rythme reste assez soutenu (une moyenne d'environ 28 km /h pour les 100 premiers kilomètres laissera des traces à certains pour la suite).

A deux reprises, je me fais rappeler à l'ordre par notre capitaine JPF et son adjoint JPS dans deux belles descentes : la 1ère fois nous étions, Henri et moi, devant et suivions les panneaux qui menaient à Conty, le 1er contrôle, mais nos rusés capitaines avaient repéré une petite route à gauche qui suivait une vallée (celle de la Celle) évitant donc une petite bosse (aurions-nous fait 3000 m de dénivelé au lieu de 2850 m pour ce brevet si nous l'avions montée ?!....), la 2ème fois, au niveau d'une fourche, emportée par l'élan, je fis le mauvais choix, mais ayant quand même lu au passage et malgré la vitesse !... le panneau, j'avais déjà amorcé mon 1/2 tour lorsque JPS m'appelait et bien sûr les capitaines se moquaient de leur présidente, mais avaient-ils bien raison ? !.... En effet, en pleine nuit, suite à une mauvaise interprétation de la carte nos capitaines nous firent faire un sacré diverticule. Heureusement nous avions retrouvé le bon tracé pour le contrôle secret qui eut lieu au petit matin. Il tomba d'ailleurs fort bien : au petit jour après une partie de la nuit sur le vélo, lorsque les bistrots sont fermés, quelle fut notre joie de voir les organisateurs nous croisant en voiture et nous arrêtant, sortir de leur coffre café, pain d'épice, madeleines, chocolat....Mille mercis aux organisateurs du CC Mours, qui savent, EUX, ce que c'est qu'un contrôle secret. Ceci nous fit patienter jusqu'au 1er bistrot ouvert où les tartines pain-beurre-confiture rêvées de J.P. se firent attendre mais redonnèrent morale et force pour poursuivre car le plus pénible nous attendait (côtes et vent défavorable) mais courage et persévérance eurent raison de ce brevet car 24 heures après le départ nous nous retrouvions où ? et bien à la ferme St Denis de Mours pardi ! et sans avoir vu un petit morceau de la mer que nous avions pourtant longée à 2 ou 3 km en pleine nuit trop occupés à lutter contre la pluie et les rafales de vent.

Bilan :

Vent arrière à l'aller, vent de face au retour, des bosses, de la pluie, du froid, quelques bistrots où boissons chaudes sont bien appréciées (resto de la nuit loupé pour cause de mariage mais remplacé par VTS arrosés de thé chez la petite dame bien sympathique d'en face). Arrêt cimetière-bistrot trouvé par JPF en pleine nuit ("Le bar est ouvert") suivi d'un arrêt bus -15 minutes d'arrêt dodo trouvé encore par notre décidément dégourdi capitaine (dormir sur un sol en béton, bercés par le bruit de 2 papillotes en papier alu, ce n'est certes pas donné à tout le monde, mais quel confort !....). Arrêt contrôle secret et arrêt bistrot cités plus haut, arrêt bus - 30 minutes d'arrêt VTS - vide sacoche qui remplacera cette fois-ci le resto de midi (pauvre JP !.....).

Mais il en faut plus pour démoraliser des cyclos décidés à obtenir leurs brevets qualificatifs pour le PBP, aussi rendez-vous pour la semaine prochaine pour le prochain :

 

Brevet de 600 km de Champs sur Marne (24-25 MAI 2003)
Organisé par l'Audax Club Parisien avec le concours de l'Élan Cycliste de Champs sur Marne:

Cette fois-ci nous seront que 3 à nous inscrire à ce brevet choisi par la commission parcours : Henri Courmont, Jean-Pierre Smith et Claudine Auzet (les mêmes que la semaine dernière moins 2 qui ont choisi, à juste titre sans doute, un autre brevet de 600)

Le rendez-vous est à la salle Jean Hallais, place Mattéoti à Champs sur Marne (77) le samedi 25 mai pour un départ à 5 heures.

Henri est venu à nouveau me chercher à la maison (privilège de présidente ? de femme ?...). Henri avait bien repéré sur la carte le lieu de rendez-vous mais malgré tout nous avons un peu cafouillé vers la fin, ce qui ne nous empêcha pas d'arriver à l'heure ainsi que Jean-Pierre. Nous nous préparons rapidement et prenons le départ avec le peloton de 5 h 15 suivant la bonne technique de l'ACP qui échelonne les départs lorsque nous sommes nombreux. Dès 5 h 10 les 1ères gouttes de pluie tombent et ainsi nous avons juste le temps d'enfiler notre gore-tex avant le départ en pleine nuit. Nous ne le quitterons guère de tout ce brevet sérieusement arrosé, de pluie.

Nous avons l'honneur de rouler sur quelques km en compagnie de notre président fédéral, Dominique Lamouller et de son frère à la première étape. (Note du relecteur: Les deux présidents ont ainsi roulé de front, en plein vent, avec des gouttes qui leur tombaient sur le coin de la tronche, pendant près de 30 minutes à 29-30 à l'heure sans s'en rendre compte, occupés qu'ils étaient à écouter Claudine causer chiffons. Pendant ce temps, on ne parvenait qu'à grand peine à garder la roue: les abeilles survivantes et le frère dudit président fédéral). Leur vitesse une peu plus rapide que nous les amènera plusieurs heures avant nous au contrôle de Montbard, prêts pour une nuit à l'hôtel. Un malin le président fédéral: on devrait l'inviter à l'Abeille.

Deux phares impérieux trouent la nuit noire et saturée d'eau: contrôle secret, à la sauce de l'ACP, au pire du parcours. Il est tout de même deux heures du matin d'un parcours collineux, venteux, pluvieux et noir: un bon café chaud avec des croissants, du beurre, de la confiture, des frites, une côte de boeuf et un coup de rouge seront les bienvenus, comme dans la tradition du CC Mours. Non.... Non ... Non ... ... Rien.

Il n'y a rien dans la voiture des contrôleurs, qui nous demandent tout à trac en voyant nos sacoches si nous aurions du café à leur donner, car il fait bien froid enfermé dans une voiture en plein nuit sons la pluie. On compatit et on repart vers la lointaine Montbard.

Juste en arrivant à Montbard, la pluie s'arrête pour la première fois de tomber. On n'ose pas enlever les gore-tex collés à la peau par quelques épaisseurs de tissus divers et uniformément mouillés de pluie et/ou de transpiration, car le parcours était mouillé par l'extérieur, et collineux par l'intérieur. Les maillots Abeille n'avaient aucune chance de rester secs. On en profite pour doubler les derniers. Certains zig-zaguent dans les côtes. On dirait qu'ils cherchent à s'endormir sur leurs vélos. Quelle idée ?

Puis on dort à Montbard la bien nommée: il n'y a ni de mont (c'est au fond d'un creu d'où il faudra bien sortir demain) ni de bar (ils sont fermés) et il n'y a rien à manger au contrôle. Mais il y a du carrelage sec. D'ailleurs, il ne pleut plus dehors. Peut-être quand on repartira ?

Nous retrouverons le lendemain matin le président fédéral et son frère qui nous re-doublerons sans peine beaux, propres, secs et en forme après une courte nuit à l'hôtel de Montbard alors que nous étions trempés, sales, frigorifiés, enmitouflés dans nos gore-tex froids et à peine reposés par le contrôle de Montbard et son carrelage en guise de matelas ! L'après-midi, alors que nous étions enfin secs, une première averse nous servit de prétexte pour une dégustation de merguèses-frites-gâteaux sous une tente montée par un vide-grenier régional (NDR: un grand moment, royal, d'humanité dans un brevet de brutes), mais un peu plus loin, une giboulée longue et forte nous trempa et frigorifia complètement (malgré un arrêt sous les arbres qui rapidement ne servaient plus à rien) et rendit la fin de ce brevet fastidieux. Jean-Pierre manquant cruellement de sommeil failli à plusieurs reprise s'endormir sur son vélo mais plusieurs petits coups de dard de la présidente aidée d'Henri furent efficaces. Le pneu avant de la petite randonneuse 650b en reçu un aussi et, le temps manquant, Claudine choisit l'option des shadoks : pomper dès que nécessaire. Un sprint final en demandant notre chemin aux passants depuis notre vélo, nous permit quand même d'arriver juste avant la fermeture et d'avoir les honneurs de M. et Mme Lepertel en personnes qui nous expliquèrent qu'il y eu beaucoup d'abandons à cause de ce temps désastreux mais que seuls ceux qui n'avaient pas abandonné seraient capables de faire le PBP !.....(OUF pour nous !...).

Les autres abeilles s'entraînant pour le PBB choisissaient d'autres brevets qualificatifs leur convenant mieux comme dates et ainsi nous étions 7 prêts à nous inscrire pour la grande aventure (suite dans le CR du PBP).

Claudine AUZET


"Le Cyclotourisme, un art de vivre"

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